FINAL FANTASY VIII
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| Le jeu qui déchire sa mère ! Depuis les premières "preview" japonaises l'année
dernière jusqu'à sa sortie officielle le 9 septembre 99 aux USA, Final Fantasy VIII a
fait saliver des millions de joueurs dans le monde. L'attente est enfin terminée !
Beaucoup connaissent déjà les héros et le point de départ du scénario mais pour ceux
qui ont réussi à résister ou qui n'avaient pas d'ordinateur depuis un an ;-) voici un
petit résumé. Vous incarnez Squall, jeune recrue de l'académie militaire
"Garden", accompagné de ses camarades de "chambrée", Zell et
Selphie. L'histoire débute alors que vous vous "entrainez" avec Seifer, un
autre jeune soldat qui souhaite comme vous entrer dans l'unité spéciale
"SeeD", une sorte de troupe d'élite façon "béret vert". Une fois
Squall admis dans la prestigieuse école, les ennuis commencent ! Les
"SeeD" vont avoir fort à faire puisque la mystérieuse sorcière Edea va
prendre le pouvoir dans le pays voisin, Galbadia, et déclarer la guerre à votre contrée
! Quistis, une instructrice de SeeD, Rinoa, fille d'un Général, et Irvine, un sniper de
"Garden", rejoindront par la suite le groupe de base. Une des première
particularité du scénario est que Squall et ses camarades vont découvrir l'existence de
"doubles" vivants à Galbadia, nommés Laguna, Kiros et Ward, dont ils vivent
les aventures dans leurs rêves. Comme vous le voyez, dès les premières heures de jeu,
on se retrouve avec près de 10 personnages jouables ! Chacun possède un caractère dans
la plus pure tradition "Squaresoftienne". Le héros Squall ressemble un peu au
Cloud de FF7 (très renfermé sur lui-même), le jeune Zell est un fonceur toujours près
à l'action (du même style que Barret dans FF7), Selphie est la copie conforme de Yuffie
(FF7), etc... Plus beau, plus grand, plus fort... plus simple ? Le jeu tient sur 4 CD avec plus d'une heure de cinématiques sublimes. Une
des raisons du succès de Final Fantasy sur PSX vient de ses fameuses séquences en images
de synthèse, parfaitement intégrées au jeu (pas de coupures ou d'écran de
"chargement"). Le choc visuel est d'autant plus important que les personnages
sont animés de façon vraiment parfaite, la scène d'introduction en est le meilleur
exemple (le combat entre Squall et Seifer). Squaresoft a enfin perdu le style
"japanime" (des personnages typiquement japonais avec une grosse tête et des
grands yeux) pour adopter un genre plus grand public. Les puristes pourront crier au
scandale, je pense pour ma part que cela rend le jeu plus
"adulte". Squaresoft a non seulement amélioré grandement la 3D mais
également les attitudes de ses personnages : on peut comprendre les émotions des héros
rien qu'en les regardant agir ! Les décors précalculés sont parfaits mais aujourd'hui
cela devient assez commun dans les RPG (Star Ocean ou Jade Cocoon ont le même niveau).
Final Fantasy VIII garde tout de même une courte longueur d'avance sur la concurrence en
intégrant beaucoup de petits détails : promeneurs, véhicules, etc... Pour ce qui est de
la musique et de l'ambiance sonore, les afficionados pourront retrouver avec bonheur les
thèmes bien connus de la série, en version améliorée bien entendu. Le Système "Junction". L'association d'une Gardian Force (GF) à un personnage est indispensable. A
la base, vos héros n'ont qu'une seule capacité en combat : l'attaque physique. Chacun
possède sa propre technique et un "Limit Break" qui peut s'activer dans
certaines conditions (points de vie dangereusement bas, mort d'un collègue pendant le
combat...). Squall maîtrise le Gunblade, un croisement entre une épée et un fusil, et
peut utiliser le bouton "R1" pour faire plus de dégats. Zell est un
spécialiste des arts martiaux, Rinoa possède une sorte de boomerang, etc... Les
"Limit Breaks" sont très originaux et demande une bonne concentration lors de
leur exécution. Avec Zell par exemple, vous devrez appuyer sur une séquence de boutons
pour donner vos coups et pour découvrir de nouveaux mouvements vous devrez trouver et
lire des magazines spécialisés ! Pour Rinoa c'est encore plus délirant puisque
c'est son chien Angelo qui effectue les attaques "Limit". Quistis devra quand à
elle récupérer des objets rares pour apprendre des sorts inédits ! Les petits plaisirs de tonton Squaresoft... Que serait la
série Final Fantasy sans les "mini-games" qui parcourent l'aventure ? Le
principal "jeu dans le jeu" dans FF8 est un jeu de cartes qui laisse entrevoir
beaucoup de possibilités et est accessible dès le début de l'aventure. Le "Triple
Triad" propose donc de jouer avec des cartes représentant 4 types de personnages
(monstres, boss, GF et héros du jeu). Chacune possède 4 chiffres (de 1 à
"As") qui représentent la "force" de la carte à ses 4 coins. Chaque
joueur choisit 5 cartes de son paquet puis les pose sur une aire de jeu de 3x3; à tour de
rôle. Lorsque deux cartes sont ennemies sont posées cote à cote, on compare leur
"force" respective correspondant au bord commun. La course à la collection de
cartes rares et puissantes est lancée ! LE jeu de 1999, forcément ! On pouvait s'en douter, Final Fantasy VIII
est LE RPG de l'année 99. Cela malgré la présence de sérieux challengers comme Star
Ocean 2nd Story ou Jade Cocoon. Squaresoft est le seul éditeur de RPG qui maîtrise avec
une telle perfection la 3D et les effets spéciaux sur PSX. La présence d'un excellent
"tutorial" dans le jeu, accessible à tout moment et très détaillé, fait de
FF8 un jeu qui ravira autant les débutants que les joueurs confirmés. Ces derniers
pourront toutefois regretter la relative "simplification" du système de jeu au
profit du "tape à l'oeil" qui pourra s'avérer lassant après quelques heures
de jeu (l'utilisation des invocations augmente la durée des combats mais les rends aussi
plus faciles, sauf face aux boss !). Les 4 CD garantissent une bonne durée de vie (à
titre d'information, le premier se termine en 10 à 15 heures, suivant vos recherches). La
bonne idée de Square est de toujours proposer une base identique à son univers
(heroïc-fantasy, chocobos, persos récurrents comme Cid) mais de modifier complètement
les règles qui le régissent. L'histoire semble malheureusement assez semblable à FF7,
avec un héros qui a des problèmes de mémoire (décidemment les japonais sont obsédés
pour leurs souvenirs d'enfance !) et qui a beaucoup d'efforts à faire pour exprimer ses
sentiments (une habitude chez les héros "made in Square", rappellez-vous
Xenogears). Les méchants de l'histoire sont par contre très réussi, la Sorcière Edea
est superbe ! Jeu fini : Waow ! Après plus de 50 heures de dur labeur ;-), j'ai pu assister à la plus extraordinaire séquence de fin de l'histoire de la PSX. Remplissant presque entièrement le 4ème CD, cette cinématique fera date ! Avant d'en arriver là et de vaincre les 3 Boss de fin, vous aurez du pain sur la planche ! Bien que ce nouvel épisode soit beaucoup moins "fun" que FF7 (pas d'élevage de chocobos, pas de parc d'attraction, pas de persos cachés), il est impossible de tout voir du premier coup (à moins de suivre une FAQ pas à pas). C'est pourquoi il me tarde d'y retourner pour enfin trouver les G.F. qui me manquent, les cartes rares du jeu "triple triad", les petites missions débiles (trouver les magazines "occult fan", les armes ultimes, les endroits "spéciaux", etc.). Le scénario reste dans la lignée des histoires japonaises, un héros solitaire qui va découvrir l'amour, et des personnages pittoresques (Irvine le dragueur, Selphie la tête en l'air, etc.). Certains trouveront le jeu trop facile lors des 2 premiers CD, le niveau des ennemis s'adaptant au niveau de votre groupe. Mais par la suite l'affaire se corse et vous devrez gérer le système "Jonction" à la perfection pour vaincre les Boss. Génial ! Superbe ! Sublime ! Mirifique ! Vive Final Fantasy VIII et vivement FF9 sur PSX2 !!!
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EMail: nelsonox (yahoo.fr)
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