Je sais, on annonce régulièrement la mort du Jeu Vidéo sur Micro. Mais il faut bien admettre qu'en dehors de quelques phénomènes de vente assez uniques (les productions Blizzard, par exemple) les jeux PC ronronnent gentiment. Et quand ils ne ronflent pas, ils font dans la surenchère Hollywoodienne un peu vide de sens.
Mais ne faisons point notre vieux grincheux blasé, même si l'innovation n'est pas le fort du PC on trouvait encore cette année de quoi contenter largement ses appétits.

Commençons par de l'artillerie lourde avec Call of Duty: Modern Warfare 2 ou Resident Evil 5. Aucune surprise avec ces deux là mais une maitrise quasi-parfaite du sujet, même si la partie solo de Modern Warfare 2 contient quelques séquences très limites (massacre de civils dans un aéroport, fallait oser !). Quant à Resident Evil je passe rapidement sur la polémique vaine concernant son scénario se déroulant en Afrique mettant en scène des zombies noirs. On croit rêver. Son gros problème pour moi vient plutôt de son ergonomie toujours aussi peu intuitive.

La bonne surprise est venue d'une licence, fait rarissime qui mérite d'être souligné: avec Batman Arkham Asylum le genre Aventure-Action a gagné un digne représentant qui aura très certainement moult suites. Les amateurs d'action pure auront pu s'éclater sur l'épuisant Mirror's edge, sorte de simulation de Yamakasi placée dans un univers futuriste aussi magnifique que glaçant.
Les RPG, eux, ne sont pas à la fête. En difficulté sur les consoles de salon, les RPG se sont fait aussi rares sur Ordi. Heureusement Bioware nous a balancé un bon gros os à ronger avec Dragon Age: Origins. Le baobab qui cache le désert ?

Quelques vieux amis se sont rappelé à notre bon souvenir, comme la série des Monkey Island qui a connu un lifting musclé et qui a aussi fait des petits avec les Tales of. Du bon Point & Clic à l'ancienne, de l'humour potache et du comique de situation comme on en fait (malheureusement) plus.
Autre vieillerie ressortie du grenier, le jeu d'action Trine dans lequel on dirige 3 personnages aux compétences complémentaires. Un hommage joliment relooké au "Lost Vikings" de notre enfance.

Terminons cette visite de 2009 avec mon chouchou, World of Goo. Jeu indépendant arrivé de nulle part, son concept est d'une simplicité aussi diabolique qu'efficace: sauver des petites boules de boue dans une série de tableaux toujours plus complexes.
Une réalisation étonnante, des mécanismes fun, un vrai parti-pris graphique pour un univers poétique surprenant, que demande le peuple ? La même chose l'an prochain, pardi !


Hardware 2009:
RAS total cette année, aucune raison de faire évoluer ma config Core2Duo avec sa ch'tite Radeon HD4850 qui se débrouille très bien avec la grande majorité des jeux actuels.
Les incertitudes et les aléas du marché imposent d'attendre tranquilou que tout se décante: prix de la RAM en yoyo, nouvelles cartes graphiques dispo au compte-goutte, disques durs SSD en passe de devenir les rois du bal l'an prochain et attente d'un SP1 pour Windows 7, ça en fait des raisons de ne pas bouger ! On cherchera peut-être fin 2010 du QuadCore avec une carte graphique DirectX 11.