BALDUR'S GATE
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Pour 1999, tous mes voeux déjà exhausés ?! Le rêve de beaucoup de rôlistes s'est finalement concrétisé après de (très) longs
mois d'attente : au fur et à mesure des previews vu dans les magazines et des infos qui
circulaient sur le net, Baldur's Gate s'était taillé une réputation de jeu de rôle
"dantesque" : un graphisme et une réalisation globale hors du commum, une
durée de vie impressionnante (5 CD) , des règles AD&D scrupuleusement respectées,
une option multijoueurs révolutionnaire... tout pour que l'amateur de JdR moyen bave à
sa simple évocation. On nous avait promis une sortie pour l'automne 98, puis pour
décembre, et enfin il arrive en ce samedi 3 Janvier de l'an de grâce 1999 ! D'une beauté insoutenable... L'atout majeur de Baldur's Gate est incontestablement sa beauté graphique,
entièrement en 2D avec des personnages animés à la Diablo. On est loin de Might &
Magic VI et sa bouillie pixelisée 3D. Chaque zone du jeu (une ville, un donjon ou la
campagne) est présentée comme un "tout" et non un assemblage de
"blocks". Le résultat est vraiment splendide et on est immédiatement charmé
lors des premiers pas hors du chateau après le prologue dans chateau-suif. La
contrepartie de ce choix est que votre surpuissante carte 3D ne servira pratiquement à
rien et que votre carte vidéo devra être musclée pour ne pas subir de gros
ralentissements dans le scrolling lors des déplacements. Même sur un Celeron 450 (merci
Steph !), le scrolling n'est pas parfait ! AD&D pur jus. Venons-en au coeur de l'interface et du système de jeu. Baldur's Gate vous offre la
possibilité de gérer jusqu'à 6 personnages. Vous commencez par créer un perso (ou à
utiliser un perso pré-tiré) selon les règles AD&D. Vous choisissez votre sexe et
votre apparence (portraits superbes !) puis votre race (Humain, Elfe, Nain, etc...). Vient
ensuite le choix crucial de la classe (le métier) : dans les règles rigides d'AD&D,
cela va limiter grandement vos accès aux équipements. Le Guerrier ne pourra en aucun cas
lancer des sorts, le Prêtre ne pourra pas porter d'armure, etc... Des sous-classes
permettent d'affiner un peu selon votre style de jeu : Paladin ou Rôdeur chez les
Guerriers, Clerc ou Druide chez les Prêtres, Mage Enchanteur ou Nécromancien chez les
Magiciens, etc... Le multi-classage est possible au prix d'une montée de niveau moins
rapide. Les Caractéristiques et les Compétences, concepts basiques quasiment inventé
par AD&D "sur table", vous permettront de définir précisément le perso.
On trouve des compétences comme la détection de piège ou le "larcin" en
passant par "repousser les morts-vivants" ! Enfin, dernière touche pour
parfaire votre alter-ego, le positionnement de votre Alignement qui influt beaucoup sur
les rencontres et la composition de votre équipe : du pur "Loyal Bon" au très
méchant "Chaotique Mauvais" ce sera en tout 12 choix différents dans cette
catégorie. Votre groupe s'engueulera et finira même par en venir aux mains si un
"Loyal" cotoit un "Chaotique" trop longtemps ! Dans le même ordre
d'idée, les persos du groupe n'hésiteront pas à vous critiquer si vous ne prenez pas
soin d'eux (repos régulier !). A noter que les voix et les portraits sont configurables,
jusqu'aux réactions de vos co-équipiers face au danger (scripts de comportement). Le nouveau standard du JdR. Divisée en 7 chapitres, l'histoire vous fera voyager de ville en villages à travers
une quète "principale" (savoir qui vous êtes en vérité) dans laquelle
s'imbrique une seconde mission (il y a quelquechose de pourri dans le royaume...). Les
mini quètes vont du très barbant "va me chercher mon épée égarée dans la
forêt" au très fun "je suis un sorcier débutant, je me suis transformé en
poule sans le faire exprès, aidez-moi !". On retrouve les classiques
"donjons" qui s'étalent sur plusieurs niveaux avec Boss et grooooosses
récompenses à la fin ! La carte peut paraître petite au début mais il faut savoir
qu'elle contient un nombre incroyable de lieux. Jeu fini : |
EMail: nelsonox (yahoo.fr)
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